1. Exécutez les mouvements de la manière la plus ample possible.
2. Veillez à ce que les mouvements ne soient ni hachés, ni saccadés.
3. La prise d’un BOKKEN ou d’un JO est d’une importance primordiale : ni trop dur, ni trop mou. Un maître de sabre disait : Tenez votre sabre comme si vous teniez un oiseau : serrez trop fort et vous le tuerez, tenez trop mollement et l’oiseau s’envolera.
4. Restez souple et détendu sans sombrer dans une laxité physique et mentale.
5. Si vous êtes trop crispé, la fatigue apparaîtra rapidement (avec les ampoules aux mains).
6. Vos épaules seront les meilleurs juges : crispations, raideurs, crampes sont le signe d’un mauvais travail. Les SUBURI ne durcissent pas le corps, ils l’assouplissent. Ils doivent le purifier.
7. Cherchez la précision, le contrôle, la forme exacte et un rythme harmonieux. La puissance seule ne permet pas d’acquérir la maîtrise des armes.
8. La répétition machinale ne donnera qu’un résultat machinal. C’est avec une attention constante et soutenue que votre travail donnera des résultats réels d’une plus grande valeur. La répétition est une nécessité absolue, mais seule la qualité de l’esprit lui reconnaîtra sa valeur.
9. Si les SUBURI vous durcissent, arrêtez un certain temps et remplacez-les quotidiennement par des exercices respiratoires ou par la méditation. Lorsque vous aurez une idée plus claire et plus précise de votre travail, recommencez.
10. 10 SUBURI bien faits ont plus de valeur que 1000 mal faits !